Le premier film avec du son

Alors que le premier film sonore de l’histoire du cinéma reste pour beaucoup The Jazz Singer (1927), un premier film expérimental datant de 1894 ou 1895 montre bien l’ébauche un enregistrement du son en même temps que les images. Le Dickson Experimental Sound Film est un court métrage réalisé par William K.L. Dickson.

C’est le premier film tourné pour le Kinétophone, un dispositif développé par Thomas Edison et William K.L. Dickson permettant d’enregistrer le son sur un cylindre de cire. Le film fut produit à la Black Maria, un studio de tournage d’Edison. On y voit un homme jouant du violon devant l’énorme cône servant à recueillir le son, alors que deux hommes dansent devant lui. La séquence dure moins de trente secondes.

Le film a été restauré récemment. L’histoire aura voulu que le film et la bande sonore restent séparés pendant plus de 100 ans, soigneusement rangés dans des archives différentes des Etats-Unis. Il aura plus de 100 ans avant qu’un homme se dise qu’il y avait peut-être un rapport entre ce rouleau de film et ce rouleau de cire. Il fait aujourd’hui partie du United States National Film Registry.

Voici le film de sa restauration  :

jeu de bruitages

La radio belge Radio Contact organise quotidiennement un jeu intitulé « Le Bruit » où il faut découvrir un bruitage mystérieux. Pour ceux qui ont l’ouie fine et une bonne mémoire sonore, un bruitage est diffusé dans un player, à vous de découvrir de quoi il s’agit. En partenariat avec TéléStar, la cagnotte à gagner est au minimum de 1000€. Pour participer, il faut envoyer un SMS. Bonne chance à toutes et tous.

bruitage mystérieux

Le principe du microphone

L’un des tous premiers éléments nécessaires à la prise son d’ambiances, de sons, de bruitages ou encore de voix est bien évidemment le micro.
Le microphone est un capteur analogique qui permet la conversion des ondes sonores acoustiques en impulsions électriques qui, sous cette forme, seront utilisables plus facilement pour la sonorisation ou l’enregistrement. Dans le cas le plus simple et le plus courant, le milieu aérien, une source sonore produit des variations de pression de l’air qui vont être « captées » par une partie mobile et très fragile du micro que l’on nomme la membrane. La membrane est ainsi excitées par des oscillations mécaniques qui seront ensuite converties en une tension électrique variable facilement transportable et utilisable. Cette tension électrique pourra ainsi être pré-amplifiée, amplifiée ou encore enregistrée.
Le micro et le système d’amplification, pré-amplification ou d’enregistrement qui l’accompagne fonctionnent ainsi un peu comme le système auditif humain avec son capteur (l’oreille – le tympan), ses voies de transport (le nerf auditif) et les dispositifs de traitement et mémorisation (cortex auditif, mémoire). Une grande différence toutefois entre ces deux systèmes électroacoustiques, l’oreille humaine ou animale est capable de s’adapter à différents milieux ou environnements pour être efficace dans toutes les situations alors qu’il n’existe aucun micro capable d’enregistrer de façon optimale dans tout un tas de situation.

Ainsi chaque prise son se déroulant dans des milieux différents (intérieur/extérieur, bruyant/silencieux …) et avec un objectif différent (enregistrer une ambiance ou un bruitage précis …) il convient d’utiliser des micros différents selon les situations.
Les critères ou caractéristiques qui différencie les microphones et qui conditionne leur utilisation sont les suivants : le type de micro (lié au type et condition d’utilisation), la technologie avec laquelle est fabriquée le micro (liée au type d’utilisation et au matériel associé au micro), la directivité (liée au type et condition d’utilisation) et enfin les caractéristiques électroacoustiques du micro telles que sa sensibilité, son indépendance, la réponse de fréquence… (liée au type et condition d’utilisation mais aussi à la qualité de la restitution).

micro AKG C214

Un micro AKG C214, Micro de studio électro-statique à large membrane, sur lequel il est possible d’apercevoir la membrane (pastille derrière la grille).

Lire aussi : La directivité des microphones

L’inventeur du microphone

L’invention du premier microphone (utilisable) est attribuée à Alexander Graham Bell surtout connu comme l’inventeur du téléphone (pour lequel un micro était nécessaire). Cette paternité est toutefois contestée pour revenir à Émile Berliner, l’inventeur du gramophone. Il aurait ainsi conçu le premier micro le 4 mars 1877.

Emile Berliner inventeur du microphone

Emile Berliner parlant devant l’une de ces premières inventions : le microphone

Trailer Space Conquer

Playnitude, le spécialiste des jeux de stratégie, gestion, management en ligne annonce pour février 2009 la sortie de son nouveau jeu par navigateur internet SpaceConquer. SpaceConquer est un jeu de conquête spatiale en ligne.

La musique d’illustration du trailer a été réalisée à l’image par Sound Fishing Bruitages.

Son diégétique et son extradiégétique

Dans l’univers sonore cinématographique on distingue généralement deux types de son :

– le son diégétique : il désigne tous les sons faisant partie de l’action, c’est à dire tous les sons qui peuvent être entendus par les personnages du film. Le bruitage qui accompagne l’image d’une voiture percutant un arbre, même s’il est ajouté en studio après le tournage, est un son diégétique.

– le son extradiégétique : il désigne tous les sons qui ne font pas partie de l’action, c’est à dire tous les sons que les personnages du film ne peuvent pas entendre comme par exemple la musique d’illustration ou une voix-off qui peuvent être ajoutées en post-production.

Au tout début du cinéma, lorsqu’il n’était encore que muet, on avait l’habitude de recourir à un pianiste pendant la projection. Le son du cinéma de l’époque était donc entièrement extradiégétique puisque essentiellement composé d’une musique que les personnages du film ne pouvaient entendre.

Avec le cinéma parlant et sonore (1927), il a été possible d’intégré un autre type de sons, des sons correspondant à l’action des images : la voix synchronisée (ou doublage post-synchronisé) et les bruitages.  Le son diégétique était né.

Avec l’évolution du cinéma, les conventions ne sont pourtant pas restées aussi tranchées. La créativité artistique a incité de nombreux réalisateurs à introduire une confusion entre ces deux mondes sonores, créant ainsi une ambiguïté entre les situations, les lieux, les époques, le son et les images, le public et les acteurs. La voix intérieure qui suit l’action mais que les personnages du film ne peuvent entendre ou le glissement d’une musique extradiégétique (la musique d’ambiance dont le public est le seul à avoir connaissance) à la même musique mais cette fois diégétique (musique sur laquelle dansent les personnages du film) en sont deux exemples.

La symphonie animale

L’univers sonore des animaux est méconnu… et pourtant extraordinairement riche et surprenant. La Symphonie Animale nous mène à la découverte des sons et bruitages animaliers. De la truite au singe hurleur, nous y rencontrerons des percussions et des instruments à vent, des stars et des seconds rôles… Nous décrypterons les acharnés combats acoustiques des cerfs, les langoureux duos des gibbons, et les mystérieuses règles des choeurs de grenouilles…
Le grand mérite de cette vaste entreprise de vulgarisation ? Montrer que les animaux ne piaillent, stridulent, crissent, tambourinent pas pour ne rien dire, mais émettent une extraordinaire diversité de sons pour se défendre, se reproduire, s’organiser. Même ceux que l’on n’imagine pas bavards, tels les poissons, supposés muets par la faute du commandant Cousteau ! – « il a sorti une grosse bourde en qualifiant la mer de « monde du silence » », se moque gentiment Fischetti dans son livre. La Symphonie animale donne également à écouter ce qu’on ne peut entendre, tels les infrasons (au-dessous de 20 Hz) produits par les éléphants ou les ultrasons (au-dessus de 20 000 Hz) qu’émettent la plupart des insectes.

Un documentaire sur un thème novateur : Les sons de la nature (prédation, alimentation, reproduction) par l’ingénieur du son et le directeur de la photo de Microcosmos et du Peuple Migrateur.
Auteur : Antonio Fischetti / Florence Jacquet
Réalisateur : Stéphane Quinson
Genre : Divertissement, Documentaire – Duree : 90 mn
Editeur DVD : France Télévisions Distribution